Nos peurs sont omniprésentes et nous empêchent très souvent d’accomplir nos rêves, nos envies et d’atteindre nos objectifs de vie:

  • Je n’aime pas mon métier et je rêve de le quitter pour trouver autre chose qui me convient mieux mais j’ai peur de me retrouver sans argent et de ne pas réussir à finir les fins de mois.
  • Je ne suis plus épanoui(e) dans ma relation de couple et je sais au fond de moi que je devrais y mettre un terme pour trouver quelqu’un qui me correspond mieux mais j’ai peur de ne retrouver personne, de finir seule, de ne pas avoir d’enfants.
  • Je rêve depuis plusieurs années de partir voyager seul(e) mais j’ai peur de ne pas savoir me débrouiller une fois sur place, de me perdre, de me faire arnaquer.
  • J’aimerais perdre quelque kilos en entamant un régime et/ou en me mettant au sport mais je ne saute pas le pas car j’ai peur de me décourager et de réaliser que je n’ai pas de motivation.
  • J’aimerais me sentir plus à l’aise en public, dans un groupe d’amis, au travail en prenant la parole plus souvent et en partageant mes opinions mais j’ai peur d’être jugé(e) par les autres, j’ai peur que l’on se moque de mes idées.

Les deux réactions les plus répandues face à la peur sont: 

  • La fuite : on fait l’autruche, on tente d’oublier par tous les moyens le sujet de notre peur en faisant la fête, en se goinfrant de nourriture, etc.
  • Le combat: on tente à tout prix de lutter contre notre peur pour la faire disparaître

D’après moi, ni la fuite ni le combat ne sont appropriés face à nos peurs. A la place, il faut accueillir nos peurs et les remercier pour ce qu’elles nous apportent. Je vous explique tout dans cet article.

La peur est une émotion naturelle

Elle fait partie du spectre des émotions dites “primaires” au même titre que la tristesse, la colère ou bien encore la joie partagées par un grand nombre d’animaux dont l’homme fait partie. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, la peur, comme toutes les émotions, a une utilité pour celui qui la ressent.

Prenons le temps de revenir en arrière à l’époque de nos ancêtres où la peur jouait un rôle clef dans la survie des hommes. A cette époque, les peurs des hommes étaient liées à des questions de vie ou de mort: attaque de prédateurs, manque de nourriture, etc. La peur agissait comme un stimulus qui permettait aux hommes de rester alertes afin de fuir ou combattre les dangers qui se présentaient à eux.

Aujourd’hui, nous sommes loin du cadre de vie de nos ancêtres préhistoriques et nos peurs ont beaucoup évolué. Il n’en demeure pas moins qu’elles sont toujours présentes et qu’elles génèrent les mêmes réactions chimiques en nous.

La minute scientifique

Petit aparté pour expliquer rapidement ce qui se passe dans notre corps lorsque nous avons peur:

  • Tout d’abord la peur agit comme un déclencheur qui stimule différentes zones dans notre cerveau: l’amygdale et l’hypothalamus
  • La stimulation de l’amygdale va provoquer la sécrétion d’un neurotransmetteur: le glutamate qui permet de déclencher une réaction de réflexe chez l’homme: la fuite, l’attaque, la défense, etc.
  • En parallèle, la stimulation de l’hypothalamus mène à la sécrétion de deux hormones: l’adrénaline qui accélère le rythme cardiaque et respiratoire et la cortisol qui maintient le système nerveux en éveil et qui libère un “shot” de glucose dans le sang

Comme vous le voyez, ressentir de la peur permet à notre corps de déclencher un système de défense très élaboré !

Combattre nos peurs ou les accueillir avec joie?

Aujourd’hui nous avons tendance à considérer la peur comme quelque chose de mauvais contre lequel il faut à tout prix lutter, qu’il faut combattre. Parfois même nous considérons les peurs comme des faiblesses qui nous empêchent d’accomplir nos objectifs, de réussir notre vie. 

Nombreux sont les titres d’articles ou de livres sur “comment combattre vos peurs?”, “affronter vos peurs pour vous en débarrasser”, etc.

Mais faut-il vraiment vouloir se débarrasser de ses peurs? Nos peurs permettent d’activer nos systèmes de défense, autrement dit, nos peurs nous mettent en garde et, plutôt que de vouloir les éliminer, il serait plus sage de savoir les écouter, leur parler, les comprendre, entendre ce qu’elles ont à nous dire.

Je m’explique en prenant un exemple. Lorsque vous avez peur de quitter votre métier et de vous lancer dans une reconversion, vous avez peur de manquer d’argent, de ne pas réussir à joindre les deux bouts en fin de mois, de devoir renoncer à votre confort financier, etc. Et c’est bien normal de ressentir une telle peur! Notre système de défense a un seul et unique objectif: veiller à notre survie. Or, manquer d’argent met en péril direct notre survie: pas d’argent = pas de nourriture, pas de nourriture = pas d’énergie vitale, pas d’énergie vitale = mort. Mais plutôt que de vouloir absolument vaincre votre peur de quitter votre emploi et par là même votre peur de manquer d’argent, prenez quelques minutes pour discuter avec votre peur. 

Discuter avec votre peur!? Bizarre comme idée… 

Voilà ce que je vous suggère: 

  • Dans un premier temps, remerciez votre peur (oui oui dites lui merci!).
    Remerciez-la de vous aider à vous rendre compte des dangers potentiels d’une telle décision (dans le cas présent: quitter votre emploi et prendre le risque de perdre votre salaire)
  • Ensuite expliquez-lui toutes les raisons qui font qu’elle n’a pas à s’inquiéter pour votre survie. Dans le cas présent: avant de quitter votre emploi vous allez vous construire une réserve financière vous permettant de tenir plusieurs mois sans travail, vous allez peut-être déménager dans un appartement plus petit pour diminuer votre loyer ou bien être hébergé quelque temps dans votre famille pour réduire vos frais, etc.

Ce petit dialogue avec votre peur vous permet nous pas de la faire taire, ni de la faire disparaître mais plutôt de l’accepter et de faire preuve de reconnaissance pour ce qu’elle vous apporte (mise en garde) et de la rassurer quant à vos capacités à ne pas mettre en danger votre propre survie.

A mon sens, il serait plus judicieux d’accepter nos peurs dans nos vies et de les accueillir à bras ouverts car nos peurs sont nos amies, elles nous mettent en garde, elles veulent nous protéger. Seulement, il nous appartient d’établir un dialogue avec nos peurs: écouter ce qu’elles ont à nous dire et les rassurer.

Accepter nos peurs et dialoguer avec elles est le meilleur moyen de nous sentir apaisés avec nos peurs et d’oser aller de lavant pour accomplir les objectifs dont nous rêvons depuis longtemps !

Pour aller plus loin

Si cet article vous a plu et que la maîtrise de vos peurs est un sujet sur lequel vous souhaitez en apprendre davantage, je vous recommande d’écouter le podcast très enrichissant de Budget Chéri Comme surmonter notre peur de ne pas y arriver.

J’espère que la lecture de cet article vous aura plu et vous aidera à instaurer plus de sérénité et de positif dans votre vie. N’hésitez pas à me partager vos commentaires et retours d’expérience, j’ai hâte de vous lire !

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